De notre envoyé spécial : Russie-République Tchèque

Bon d'accord, je m'étais engagé à commenter ce match dans l'ignorance totale du hold-up qatari qui devait m'empêcher de savourer la première rencontre à buts de cet euro. En désespoir de cause, forcé par la puissance divine qui anime ce forum, j'ai tout de même décidé de me plier à l'ingrat exercice, me donnant tous les moyens de décrypter cette première rencontre au sommet de l'Euro. Quelle ne fut pas ma surprise en zappant sur Bein Sport de constater que peu de choses avaient changé en ce qui concerne les chaînes payantes :

C'est donc avec un vrai handicap que je regardais les russes démarrer leur Euro de feu de Dieu, syndrome parfait de l'équipe que tous les commentateurs vont encenser et voir en finale pendant deux semaines, avant qu'ils ne s'effondrent lamentablement en quart de finale et que tous se demandent, en premier lieu mes estimés collègues de ce forum, comment se fait-il qu'une équipe si prometteuse ait soudainement trébuché. L'explication sera la même qu'à chaque Euro ou chaque Mondial. A l'image de la France contre l'Estonie, les Russes sont tombés sur des Tchèques sans provision, une équipe apathique dans tous les secteurs de jeu qui a eu beau jeu de faire briller le sémillant Arshavin comme ont brillé il y a quelques jours les Ribery et Benzema. A jouer seul, on joue évidemment mieux. Les Russes pourraient s'inquiéter d'avoir encaissé un but dans ce contexte. Gageons que dans ce groupe particulièrement faible, les Russes sortiront grands vainqueurs pour mieux se fracasser contre un vrai bloc défensif qui saura les étouffer en les faisant déjouer. Suivez mon regard.

C'est Arshavin sur le photo?

Non, c'est la chaîne que regardaient les Tchèques avant hier soir. Pas étonnant qu'ils aient fini vidés.

Visiblement un reportage sur Poutine et les femmes à la mi-temps...

Pour avoir vu le match, les Russes auraient pu en coller beaucoup plus s'ils n'avaient pas décidé de rendre hommage au grand Djibril Cissé et ses légendaires frappes de ball-trap.

C'est qu'à à la fin, ils s'emmerdaient tellement à faire un foot avec les Tchèques qu'ils ont fait un tennis