De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
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De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
17h30. Le Falcon privé de Top Euro atterrit sur le tarmac de l'aéroport de Donetsk. À son bord, votre envoyé spécial Roland Blanc armé de sa carte Gold no limit accompagné de Dino, revenu en France 24 heures avant de repartir illico assister à la 2ème prestation des bleus grâce à l'organisation sans failles et aux moyens proprement indécent de la Top Euro Organization. Je trouve Dino changé depuis notre dernière rencontre, probablement sa tenue. Il ne se départit pas d'une expression curieuse depuis le départ, mélange intrigant de douleur et d'extase.
Ulcéré par la finition ridicule de la Porsche qui nous attend à la descente de l'avion (des sièges en velours !), je réclame une limousine blanche afin que nous puissions rejoindre le stade dans un environnement décent. Mes amis ukrainiens ne peuvent rien me refuser, et c'est donc en sirotant du Dom Périgon au son des basses surpuissances de la limo dans une orgie de rap West Coast que nous arrivons aux portes du stade. Nous rejoignons immédiatement nos loges et nous affalons dans nos fauteuils en cuir après que l'hôtesse nous ait débarrassé de nos accessoires superflus (Dino insiste pour garder son short). Je renvoie le béluga infect qui nous est servi à la louche pour réclamer un sévruga digne de ce nom, et c'est reposés et détendus que nous entamons notre 3ème bouteille de champagne pendant les hymnes nationaux.
Après 4 minutes de jeu pendant lesquelles les bleus nous apparaissent fringants mais encore un peu maladroits, l'arbitre doit se rendre à l'évidence : les conditions sont injouables, le terrain impraticable et le danger réel pour les joueurs. Le match est donc interrompu et tout le monde rentre au vestiaire. Nous rigolons bien avec Dino en observant à une dizaine de rangs de notre loge présidentielle les inénarrables Jean Mi-Mi et Denis Balbir sous leur bâche plastique tenter de résister au déluge qui s'abat sur le stade tandis que nous tartinons un peu de foie gras sur notre saumon en laissant les hôtesses, ma foi accortes, nous masser les pieds. C'est à ce moment précis que Dino pète un câble pour des raisons qui m'échappe. Totalement hystérique, il s'arrache de son fauteuil, repousse les hôtesses en les traitant de sorcières, de gorgones, de harpies (malgré son mauvais caractère, cet homme à du vocabulaire), et se met à hurler "je ne suis pas un objet, mon corps m'appartient, j'enfume tous les croates (je ne suis pas certain que ce soit précisément ce verbe qu'il ait utilisé, mais au même moment l'orage déchainait toute la puissance de son insondable déchaînement). Je tente de maîtriser le forcené, mais le bougre est soudain doté d'une force herculéenne, et c'est totalement désarmés que je le vois arracher son short et insulter cul nu en ukrainien les officiels installés dans la loge proche de la notre. Je n'ai pas le temps de me demander dans quelles circonstance Dino à pu apprendre cette langue aux sonorités si mélodieuses que nous sommes à la porte du stade, expulsés manu militari par une bande de nervis peu souriants.
Ne cherchant pas à comprendre la raison de ce comportement grotesque, je me mets immédiatement en chasse d'un établissement susceptible de nous permettre d'assister au match, et c'est ainsi que nous passons en 5 minutes du confort de la loge présidentielle au décor sordide d'un bistrot accolé au stade qui sent le chou rance et le pet de camionneur. Merci Dino, rappelle-moi de t'emmener en vacances.
Mais foin de ces considérations bassement matérielles, je relève la tête, regarde vers le ciel (un peu bouché) et me rappelle la mission quasi divine qui est la mienne : être le héraut des bleus, le troubadour qui narre leurs exploits pour la postérité, le Homère de l'équipe de France, le Jack London du ballon rond, et que même si cela doit se faire sur une télé en noir et blanc datant des années 50 rien ni personne ne pourra m'arrêter, pas même Dino, en pleine crise hystérique post match nul.
Le match reprend sans temps mort. Les français ont la maîtrise du jeu, se créent de nombreuses occasions et combinent agréablement. Ménez a trois (3 !) occasions monstrueuses, vendangées pour la plupart et Mexès place une tête terrible qui aurait du finir au fond des filets sans une parade énorme du gardien. Côté Ukrainien, Shevchenko (Chevtechenko ? Tchevtchenko ? Quel peuple barbare à l'orthographe incompréhensible !) est à deux doigts de marquer pour l'Ukraine mais trouve face à lui un Lloris très inspiré. A la mi-temps la France à globalement dominé les débats, mais n'a pas marqué le but qui l'aurait délivrée et aurait confirmé son ascendant sur les locaux. Nous avons une certitude : Ménez va être remplacé compte tenu de son inefficacité inquiétante en 1ère mi-temps. Nous restons globalement confiant : les français ont montré de l'envie, de la détermination, ont joué plus vite que contre les anglais et semblent maîtriser la situation. L'ogre ukrainien annoncé n'a tiré de son côté qu'une fois au but.
Nous profitons de la mi-temps pour essayer la bière locale, la Tchernigovsky (vous pouvez vérifier sur Google) qui ne doit pas son patronyme au fait qu'elle soit produite dans la région de Tchernobyl bien que son effet soit assez comparable a celui d'un nuage radioactif, et nous n'avons pas le temps d'en ingurgiter une demi douzaine que déjà le match reprend.
Stupeur et boule de gomme, Ménez est toujours sur le terrain ! Mais quel est donc le plan de ce diable de Laurent Blanc ? Nous n'avons pas trop le temps de tergiverser car déjà le match repart sur des bases enlevées. Les bleus confirment leur emprise sur le match, et à la 53ème, le coaching de Lolo fait des étincelles ' Ribéry (intenable) sert Benzema (toujours aussi discret) qui pivote intelligemment, sert Ménez qui efface son vis à vis et vient balancer une jolie praline au ras du poteau. 1-0 pour la France, la corrida peut commencer. Nous sommes encore enlacés en sautillant sur place quand Cabaye (LA révélation de ce début de tournoi) à nouveau idéalement servi par Benz place un tir à la gauche du but qui ne laisse aucune chance au gardien. Les 10 minutes qui vont suivre vont être totalement à l'avantage des bleus, euphoriques, qui auront notamment une séquence d'anthologie de passes à l'espagnole et concluront cette parenthèse idyllique par un nouveau tir de Cabaye sur le poteau. Les 20 dernières minutes sont anecdotiques, mais on sent bien que le match est plié et que l'EDF en forçant un peu aurait pu mettre le 3ème. Comme le dit sagement Dino, c'est mieux comme ça, la maîtrise est parfaite, les locaux ne sont pas humiliés et ce 2-0 est à l'arrivée un score idéal.
La France vient de gagner son 1er match en compétition officielle depuis 2006, et avec la manière. Bien sûr tout n'est pas parfait, la défense montre encore des signes de faiblesse, Nasri n'a pas eu le rayonnement du match contre l'Angleterre, Benzema n'a toujours pas marqué, mais on a enfin l'impression de voir évoluer un groupe avec du caractère qui semble de surcroît avoir une belle marge de progression. Le prochain match contre des suédois déjà éliminés sera donc important et nous en apprendra peut-être un peu plus sur cette équipe de France qui nous a fait plaisir.
C'était votre envoyé spécial Roland Blanc. A vous Top Euro.
Ulcéré par la finition ridicule de la Porsche qui nous attend à la descente de l'avion (des sièges en velours !), je réclame une limousine blanche afin que nous puissions rejoindre le stade dans un environnement décent. Mes amis ukrainiens ne peuvent rien me refuser, et c'est donc en sirotant du Dom Périgon au son des basses surpuissances de la limo dans une orgie de rap West Coast que nous arrivons aux portes du stade. Nous rejoignons immédiatement nos loges et nous affalons dans nos fauteuils en cuir après que l'hôtesse nous ait débarrassé de nos accessoires superflus (Dino insiste pour garder son short). Je renvoie le béluga infect qui nous est servi à la louche pour réclamer un sévruga digne de ce nom, et c'est reposés et détendus que nous entamons notre 3ème bouteille de champagne pendant les hymnes nationaux.
Après 4 minutes de jeu pendant lesquelles les bleus nous apparaissent fringants mais encore un peu maladroits, l'arbitre doit se rendre à l'évidence : les conditions sont injouables, le terrain impraticable et le danger réel pour les joueurs. Le match est donc interrompu et tout le monde rentre au vestiaire. Nous rigolons bien avec Dino en observant à une dizaine de rangs de notre loge présidentielle les inénarrables Jean Mi-Mi et Denis Balbir sous leur bâche plastique tenter de résister au déluge qui s'abat sur le stade tandis que nous tartinons un peu de foie gras sur notre saumon en laissant les hôtesses, ma foi accortes, nous masser les pieds. C'est à ce moment précis que Dino pète un câble pour des raisons qui m'échappe. Totalement hystérique, il s'arrache de son fauteuil, repousse les hôtesses en les traitant de sorcières, de gorgones, de harpies (malgré son mauvais caractère, cet homme à du vocabulaire), et se met à hurler "je ne suis pas un objet, mon corps m'appartient, j'enfume tous les croates (je ne suis pas certain que ce soit précisément ce verbe qu'il ait utilisé, mais au même moment l'orage déchainait toute la puissance de son insondable déchaînement). Je tente de maîtriser le forcené, mais le bougre est soudain doté d'une force herculéenne, et c'est totalement désarmés que je le vois arracher son short et insulter cul nu en ukrainien les officiels installés dans la loge proche de la notre. Je n'ai pas le temps de me demander dans quelles circonstance Dino à pu apprendre cette langue aux sonorités si mélodieuses que nous sommes à la porte du stade, expulsés manu militari par une bande de nervis peu souriants.
Ne cherchant pas à comprendre la raison de ce comportement grotesque, je me mets immédiatement en chasse d'un établissement susceptible de nous permettre d'assister au match, et c'est ainsi que nous passons en 5 minutes du confort de la loge présidentielle au décor sordide d'un bistrot accolé au stade qui sent le chou rance et le pet de camionneur. Merci Dino, rappelle-moi de t'emmener en vacances.
Mais foin de ces considérations bassement matérielles, je relève la tête, regarde vers le ciel (un peu bouché) et me rappelle la mission quasi divine qui est la mienne : être le héraut des bleus, le troubadour qui narre leurs exploits pour la postérité, le Homère de l'équipe de France, le Jack London du ballon rond, et que même si cela doit se faire sur une télé en noir et blanc datant des années 50 rien ni personne ne pourra m'arrêter, pas même Dino, en pleine crise hystérique post match nul.
Le match reprend sans temps mort. Les français ont la maîtrise du jeu, se créent de nombreuses occasions et combinent agréablement. Ménez a trois (3 !) occasions monstrueuses, vendangées pour la plupart et Mexès place une tête terrible qui aurait du finir au fond des filets sans une parade énorme du gardien. Côté Ukrainien, Shevchenko (Chevtechenko ? Tchevtchenko ? Quel peuple barbare à l'orthographe incompréhensible !) est à deux doigts de marquer pour l'Ukraine mais trouve face à lui un Lloris très inspiré. A la mi-temps la France à globalement dominé les débats, mais n'a pas marqué le but qui l'aurait délivrée et aurait confirmé son ascendant sur les locaux. Nous avons une certitude : Ménez va être remplacé compte tenu de son inefficacité inquiétante en 1ère mi-temps. Nous restons globalement confiant : les français ont montré de l'envie, de la détermination, ont joué plus vite que contre les anglais et semblent maîtriser la situation. L'ogre ukrainien annoncé n'a tiré de son côté qu'une fois au but.
Nous profitons de la mi-temps pour essayer la bière locale, la Tchernigovsky (vous pouvez vérifier sur Google) qui ne doit pas son patronyme au fait qu'elle soit produite dans la région de Tchernobyl bien que son effet soit assez comparable a celui d'un nuage radioactif, et nous n'avons pas le temps d'en ingurgiter une demi douzaine que déjà le match reprend.
Stupeur et boule de gomme, Ménez est toujours sur le terrain ! Mais quel est donc le plan de ce diable de Laurent Blanc ? Nous n'avons pas trop le temps de tergiverser car déjà le match repart sur des bases enlevées. Les bleus confirment leur emprise sur le match, et à la 53ème, le coaching de Lolo fait des étincelles ' Ribéry (intenable) sert Benzema (toujours aussi discret) qui pivote intelligemment, sert Ménez qui efface son vis à vis et vient balancer une jolie praline au ras du poteau. 1-0 pour la France, la corrida peut commencer. Nous sommes encore enlacés en sautillant sur place quand Cabaye (LA révélation de ce début de tournoi) à nouveau idéalement servi par Benz place un tir à la gauche du but qui ne laisse aucune chance au gardien. Les 10 minutes qui vont suivre vont être totalement à l'avantage des bleus, euphoriques, qui auront notamment une séquence d'anthologie de passes à l'espagnole et concluront cette parenthèse idyllique par un nouveau tir de Cabaye sur le poteau. Les 20 dernières minutes sont anecdotiques, mais on sent bien que le match est plié et que l'EDF en forçant un peu aurait pu mettre le 3ème. Comme le dit sagement Dino, c'est mieux comme ça, la maîtrise est parfaite, les locaux ne sont pas humiliés et ce 2-0 est à l'arrivée un score idéal.
La France vient de gagner son 1er match en compétition officielle depuis 2006, et avec la manière. Bien sûr tout n'est pas parfait, la défense montre encore des signes de faiblesse, Nasri n'a pas eu le rayonnement du match contre l'Angleterre, Benzema n'a toujours pas marqué, mais on a enfin l'impression de voir évoluer un groupe avec du caractère qui semble de surcroît avoir une belle marge de progression. Le prochain match contre des suédois déjà éliminés sera donc important et nous en apprendra peut-être un peu plus sur cette équipe de France qui nous a fait plaisir.
C'était votre envoyé spécial Roland Blanc. A vous Top Euro.
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Ambiance très bien rendue de cette soirée (pour laquelle je t'ai fait d'ailleurs parvenir les photos). Nous n'oublierons pas non plus la sorcière et le cow boy qui ont passé une partie de la soirée avec nous. Le seul regret, c'est que cette première victoire en 6 ans ait tué Thierry.
Dino Zoff- Top Euro Star
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Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Ou avais-je la tête ? Voici le reportage photo de cette soirée mémorable.
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Très bonne analyse du Monde sur la tactique et l'organisation de l'équipe ICI
Dernière édition par Roland Blanc le Sam 16 Juin - 21:24, édité 1 fois
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Qu'ils sont beaux ! (pignole à la Dino)
Dino Zoff- Top Euro Star
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Localisation : Sans sirop
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Dino n'est pas en short?
T.R.- Top Euro Star
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Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
J'ai été obligé de le rhabiller avec Photoshop
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Tout s'explique !
T.R.- Top Euro Star
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Localisation : Montpellier champion de france 2012
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
La censure a encore de beaux jours devant elle
Dino Zoff- Top Euro Star
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Localisation : Sans sirop
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Une influence ukrainienne?
T.R.- Top Euro Star
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Localisation : Montpellier champion de france 2012
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Roland Illitch Blankovitch
Dino Zoff- Top Euro Star
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Date d'inscription : 29/05/2012
Localisation : Sans sirop
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Ça fait plutôt russe mais on garde quand même (les fins en" KO" pas en "icth")
T.R.- Top Euro Star
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Date d'inscription : 29/05/2012
Localisation : Montpellier champion de france 2012
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Dino Zoff a écrit:La censure a encore de beaux jours devant elle
Ce n'est pas de la censure, c'est de la bienséance. Les gens pourraient vomir.
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
La jalousie te fait dire de ces choses
Dino Zoff- Top Euro Star
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Date d'inscription : 29/05/2012
Localisation : Sans sirop
Re: De notre envoyé spécial sur France-Ukraine, Roland Blanc (exceptionnellement accompagné de Dino)
Ou le bon goût?
T.R.- Top Euro Star
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Date d'inscription : 29/05/2012
Localisation : Montpellier champion de france 2012
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